À l’échelle globale, l’inquiétude quant aux répercussions des technologies numériques sur les jeunes s’intensifie, poussant diverses nations et corporations à adopter des politiques pour limiter l’exposition aux écrans et sauvegarder la santé psychologique des mineurs. Notamment, Meta a récemment introduit une fonction de flou automatique sur Instagram pour masquer les contenus jugés inappropriés pour les moins de 18 ans.
Dans le contexte britannique, un projet d’interdiction des smartphones pour les jeunes de moins de 16 ans a émergé, encouragé par une forte approbation publique révélée par des études d’opinion. Cette initiative s’insère dans une suite de mesures visant à restreindre l’accès des mineurs à des technologies potentiellement nuisibles, un mouvement qui fait écho à des initiatives similaires à l’échelle mondiale, comme celles prônées par le président français, Emmanuel Macron.
La protection des jeunes
Les attitudes divergent au Royaume-Uni concernant cette potentielle interdiction. Certains y voient une protection vitale pour la jeunesse, alors que d’autres dénoncent une forme de surveillance parentale excessive par l’État. Cette proposition prolonge des régulations sur l’usage des mobiles dans les établissements scolaires anglais et des actions de groupes de parents favorables à un contrôle accru sur les applications de réseautage social.
Cette proposition soulève de nombreuses questions sur les modalités spécifiques d’une telle interdiction et les dispositifs à mettre en œuvre pour assurer son efficacité. Le gouvernement met en avant son engagement à faire du Royaume-Uni le lieu le plus sûr pour les enfants sur Internet.
La réalisation de ces initiatives est complexe. Elle souligne la nécessité de préserver les droits des jeunes tout en mettant en lumière l’importance de respecter l’autonomie parentale. Elle illustre également la nécessité de trouver un équilibre entre la protection des jeunes et le développement de compétences numériques cruciales pour leur futur.