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Dès le début de l’été 2024, de nouvelles normes pour l’assurance chômage seront mises en place. Ces mesures toucheront les chercheurs d’emploi malgré les divergences persistantes entre employeurs et organisations syndicales. Le gouvernement a donc opté pour une approche proactive.
Vers une nouvelle orientation
«Le gouvernement émettra un « décret de carence » visant à « contribuer à l’objectif de plein emploi et à accélérer le retour à l’emploi des personnes indemnisées »», comme annoncé par le ministère du Travail le lundi 22 avril. Le ministère a précisé que les discussions avec les partenaires sociaux sur le Pacte de la vie au travail, notamment concernant l’emploi des seniors, les reconversions professionnelles et le compte épargne temps universel (CET), n’ont pas abouti à un accord.
«La finalisation de cet accord était essentielle pour l’application des nouvelles mesures de l’assurance chômage discutées en novembre, notamment pour les ajuster aux directives de l’été 2023 visant à renforcer les critères d’indemnisation des seniors».
Le régime actuel de l’assurance chômage, initialement prévu pour expirer à la fin de l’année 2023, a été prolongé de six mois jusqu’au 30 juin par un décret de « jointure »», mentionne le communiqué. Une réforme est donc en préparation, affectant de nombreux citoyens.
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Les points clés de la réforme
Récemment, Gabriel Attal a mis l’accent sur les modifications apportées aux règles de l’assurance chômage, incluant principalement trois ajustements:
- La durée d’indemnisation,
- Le nombre de mois de travail nécessaires pour bénéficier de l’indemnisation (condition d’affiliation),
- Et le montant de cette indemnisation.
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Le Premier ministre avait annoncé en janvier son intention de «pousser plus loin la réforme de l’assurance chômage», indépendamment des débats sur l’emploi des seniors, avec une préférence pour une restriction plus sévère de la condition d’affiliation.
En mars, les syndicats, qui avaient déjà vivement contesté les précédentes réformes de 2019 et de 2023, ont plaidé pour l’abandon de cette nouvelle initiative concernant l’emploi des seniors, alléguant qu’il est nécessaire de «mettre fin à la stigmatisation populiste des chômeurs». Par conséquent, le 10 avril, ils ont critiqué un projet qui «ne génère aucun nouveau droit pour les travailleurs».