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Le Nouveau Front populaire est arrivé premier à l’issue du deuxième tour des élections législatives, devançant Ensemble et le Rassemblement national. Bien que l’alliance de gauche n’ait pas obtenu la majorité absolue, elle est déterminée à mettre en œuvre sa « révolution fiscale ». Les Français verront leurs impôts calculés selon de nouvelles tranches.
« Les gros doivent payer gros, les petits doivent payer petit », telle est la devise mise en avant par le NFP tout au long de sa campagne électorale. La première mesure de cette « révolution fiscale » concerne le barème de l’impôt sur le revenu (IR). Le Nouveau Front populaire propose de passer de cinq à quatorze tranches. Ainsi, les premiers contribuables seraient imposés à 5 % (au lieu de 11 % actuellement) pour des revenus annuels à partir de 10 424 euros.
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Avec ce nouveau barème, la différence entre chaque palier serait de 5 points. Pour les revenus élevés de 400 000 euros annuels, l’imposition serait de 70 %. En plus de l’impôt sur le revenu, le Nouveau Front populaire souhaite réformer la contribution sociale généralisée (CSG). « Un salarié au Smic paie la même proportion qu’un millionnaire. C’est l’impôt le plus injuste, et très peu de gens le connaissent ! Les petits doivent payer petit, et les gros doivent payer gros », affirme le NFP.
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Actuellement fixé à 9,2 %, le taux de la CSG serait rendu plus progressif, tout comme l’impôt sur le revenu. Selon Capital, qui s’est basé sur le simulateur mis en place par les partis de gauche, à partir d’un revenu de 3 870 euros net, le contribuable paierait plus d’impôts en termes de CSG. En combinant les deux mesures, impôt sur le revenu et CSG, un salarié avec un revenu de 2 630 euros net par mois verrait ses impôts diminuer de 662 euros par an. Le NFP envisage aussi de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) dans le cadre de sa « révolution fiscale ».
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Moins d’impôts sur les successions des moins aisés et une fiscalité plus lourde sur les patrimoines élevés
Une composante « climatique » serait ajoutée à cet ISF renforcé, visant à lever environ 15 milliards d’euros par an. Une autre mesure envisagée par l’alliance de gauche est la suppression du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Cette suppression impacterait principalement les 2 % des plus riches. Enfin, les partis de gauche souhaitent augmenter le plafond d’exonération des droits de succession de 100 000 à 200 000 euros. En revanche, pour les patrimoines élevés, le NFP propose une fiscalité plus conséquente.
Le Nouveau Front populaire, bien qu’il n’ait pas obtenu la majorité absolue, compte bien révolutionner le système fiscal français. Les mesures envisagées comprennent une refonte du barème de l’impôt sur le revenu, une réforme de la CSG pour la rendre plus progressive, la réintroduction de l’ISF avec une composante climatique, et la suppression de la flat tax. Ces propositions visent à alléger la charge fiscale des moins aisés tout en augmentant celle des plus riches.
