La prochaine réforme de l’assurance chômage apporte une nouveauté pour les seniors. Les contours seront révélés demain, le 26 mai, lors de la présentation de cette nouvelle mouture par le Premier ministre, Gabriel Attal. En attendant, quelques détails concernant les personnes âgées de plus de 57 ans sont déjà connus.
Demain, dimanche 26 mai, le Premier ministre, Gabriel Attal, dévoilera les contours de la nouvelle réforme du chômage. Point de discorde entre le patronat et les syndicats en avril dernier, l’emploi des seniors sera au cœur de la présentation avec une nouveauté prévue pour cette catégorie.
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Selon les informations révélées par des syndicalistes, ils bénéficieront d’un « bonus à la reprise de l’emploi ». En pratique, les personnes âgées de 57 ans ou plus pourront, en vertu de cette nouvelle réforme de l’assurance chômage, continuer à percevoir une partie de l’allocation chômage si le nouvel emploi trouvé est moins rémunéré que le précédent. Le gouvernement souhaite, par cette initiative, encourager le retour rapide à l’emploi des seniors.
La durée prévue est variable
En revanche, la durée d’indemnisation sera réduite par l’assurance chômage. Actuellement, les seniors peuvent percevoir l’indemnité pendant 27 mois s’ils ont 57 ans ou plus, et 22,5 mois s’ils ont entre 53 et 54 ans. La nouvelle réforme devrait unifier ces limites d’âge en fixant un seul seuil à 57 ans ou plus. Bertrand Martinot, économiste spécialiste du chômage, explique que cette mesure va « inciter les allocataires à chercher un emploi de façon plus intense ».
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Toutefois, malgré les difficultés que ce durcissement pourrait engendrer, le même spécialiste prévoit déjà une augmentation de « la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé, de l’invalidité ou des inaptitudes délivrées par la médecine du travail ».
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En contrepartie, les seniors garderont certains droits comme la perception de l’indemnité chômage à temps plein jusqu’à la retraite, avec un plafonnement à 57 % du seuil mensuel de la Sécurité sociale, soit 22 200 euros bruts.
Il convient également de rappeler que le coût de cette nouveauté dans la prochaine réforme de l’assurance chômage réservée aux seniors serait financé par l’Unédic. Cette institution évalue les économies attendues de cette réforme, soit relever de deux années le seuil d’âge, à 270 millions d’euros. Le gouvernement, quant à lui, prévoit des économies évaluées à 3,6 milliards d’euros.
Enfin, parmi les autres nouveautés de la réforme, il est prévu de réduire de 25 % l’indemnité des chômeurs si le taux de chômage descendait en dessous de 6,5 %.
