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Tencent pourrait bientôt prendre le contrôle d’Ubisoft. Deux géants de la presse financière révèlent des négociations secrètes qui se déroulent en coulisse, tandis que la famille Guillemot tente de garder la main sur l’entreprise qu’elle a fondée. Entre privatisation et luttes de pouvoir, l’avenir du géant français du jeu vidéo pourrait basculer.
Résumé :
- L’action Ubisoft a bondi de 18% après les révélations de Reuters
- La famille Guillemot fait face à des pressions pour quitter la direction
- Tencent négocie pour obtenir plus de pouvoir au sein du groupe
- Une privatisation du groupe est sérieusement envisagée
Bloomberg avait déjà fait trembler le monde du jeu vidéo en octobre dernier avec ses révélations sur un possible rachat d’Ubisoft par Tencent. Aujourd’hui, c’est au tour de Reuters d’apporter de nouveaux éléments explosifs sur ce dossier brûlant. Le géant français du jeu vidéo, qui reconnaît officiellement « étudier ses options stratégiques », pourrait connaître le plus grand bouleversement de son histoire.
Les chiffres alarmants qui font trembler Ubisoft
Les derniers mois n’ont pas été tendres avec Ubisoft. L’échec commercial de Star Wars Outlaws a profondément marqué l’entreprise, entraînant une chute vertigineuse de son action en bourse. Cette situation financière préoccupante a mis en lumière les fragilités du groupe, poussant certains acteurs majeurs à réclamer des changements drastiques dans sa gestion.
Cette période trouble n’a pas manqué d’inquiéter les investisseurs, qui voient dans ces difficultés le signe d’une nécessaire évolution de la gouvernance. La suspension récente des actions en bourse ne fait qu’ajouter à la tension ambiante, alors que les spéculations sur l’avenir du groupe vont bon train.
Les investisseurs lancent un ultimatum à la famille Guillemot
+La situation est devenue particulièrement critique en septembre dernier. AJ Investments, un groupe d’investisseurs important d’Ubisoft, a fait l’effet d’une bombe en publiant une lettre ouverte. Le message est sans équivoque : ils réclament non seulement la privatisation de la société, mais également le retrait des frères Guillemot de la direction du groupe.
Cette demande de démission, très brutale, illustre la perte de confiance d’une partie des actionnaires envers la direction historique. Les frères Guillemot, qui ont bâti Ubisoft et en sont les plus gros actionnaires, se retrouvent aujourd’hui dans une position délicate, devant défendre leur vision tout en faisant face à des pressions croissantes.
Le plan secret de Tencent pour conquérir Ubisoft
C’est dans ce contexte tendu que Tencent, déjà second plus gros actionnaire du groupe, a décidé de montrer ses ambitions. Le géant chinois négocie actuellement pour obtenir plus de pouvoir décisionnel et une meilleure mainmise sur l’avenir d’Ubisoft. Ses exigences portent notamment sur la distribution des fonds, avec l’objectif d’assurer un retour sur investissement plus profitable.
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Ces négociations sont d’autant plus essentielles que les actionnaires d’Ubisoft Entertainment SA ont récemment rejoint la table des discussions. L’impact de ces pourparlers s’est immédiatement fait sentir : suite à la publication du rapport Reuters, l’action a connu une hausse spectaculaire de 18%, avant d’être suspendue.
L’avenir d’Ubisoft semble aujourd’hui plus incertain que jamais. Si la privatisation du groupe apparaît comme une option sérieuse, la question du contrôle reste au cœur des débats. L’entrée en force de Tencent pourrait représenter soit une bouée de sauvetage, soit un changement radical dans l’identité même de cette entreprise française emblématique. Une chose est sûre : les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir de l’un des plus grands noms du jeu vidéo mondial.