Le géant suisse Nestlé se retrouve sous le feu des projecteurs après que l’UFC-Que Choisir a exposé des pratiques discutables au sein de deux de ses divisions. Cette révélation pourrait sévèrement nuire à la réputation de la firme, marquant un sérieux revers pour le conglomérat.
Une nouvelle tactique de marketing, nommée shrinkflation, gagne en popularité sur le marché. Vous ignorez de quoi il s’agit ? Il y a de fortes chances que vous en ayez déjà été la victime, sans même le savoir, car cette méthode est largement répandue parmi les commerçants.
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La shrinkflation consiste essentiellement à réduire la qualité d’un produit tout en maintenant ou en augmentant son prix. Le but de cette stratégie est de masquer l’effet de l’inflation et de préserver le pouvoir d’achat des clients. Toutefois, cette approche suscite l’indignation de nombreux consommateurs, souvent mal informés sur ces changements.
Comment les prix augmentent-ils ?
La shrinkflation est particulièrement utilisée pour augmenter les prix. Récemment, l’UFC-Que Choisir a découvert que Nestlé adopte cette méthode, d’après un reportage de RTL.
La stratégie contestée de Nestlé a mené à une diminution des quantités de certains produits tout en augmentant leurs prix. Par exemple, les céréales Chocapic sont maintenant offertes à 375 g au lieu de 430 g, une baisse de 13%, avec une augmentation de prix de 37%.
Une autre marque de Nestlé, Lion, est également touchée par des réductions similaires. La quantité a été réduite de 10%, avec une hausse de prix de 29%.
Il n’y a pas que l’industrie alimentaire qui est affectée. Les croquettes au poulet pour chatons Friskies ont vu leur quantité réduite de 500 g, passant de 2 kg à 1,5 kg, tout en subissant une augmentation de prix de 26 à 67%.
Devant l’ampleur de la shrinkflation, le gouvernement a décidé de réagir. Il exigera que toutes les marques de distribution informent clairement les consommateurs de tout changement de contenance des produits. Cette exigence sera mise en application dès le 1er juillet 2024 pour les magasins de plus de 400 m².
Il est crucial de rester vigilant et de vérifier régulièrement le prix au kilo ou au litre des produits pour éviter de subir les conséquences de la shrinkflation.
