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Après avoir renommé Pôle emploi en France Travail, une réforme d’ampleur de l’assurance-chômage est prévue pour juillet. Ce changement provoque de vives inquiétudes chez les citoyens et les associations, qui espèrent un recul du gouvernement.
Selon certaines estimations, plus d’un tiers des bénéficiaires d’allocations chômage pourraient être négativement impactés par cette réforme. Le gouvernement, toutefois, reste déterminé à la mener à bien, s’attendant à des économies substantielles allant de 400 millions d’euros à deux milliards d’euros.
Une réforme controversée chez France Travail
France Travail, à peine rebaptisé, est déjà au centre des discussions. Après la réforme des retraites, le gouvernement envisage une nouvelle réforme, cette fois-ci concernant l’assurance-chômage. Gabriel Attal, dans une récente interview, a affirmé qu’il ne craint pas la colère sociale et qu’il est prêt à aller jusqu’au bout avec le soutien de la majorité et du gouvernement.
Cette réforme est sur toutes les lèvres car elle pourrait frapper durement les allocataires les plus vulnérables : les jeunes de moins de 25 ans, les personnes percevant les indemnités les plus faibles, et celles en fin de contrat précaire. Ces prévisions, basées sur les propositions actuelles du gouvernement, ont été réalisées par l’Unedic.
Chômage Le chômage change enfin : les décisions du gouvernement laissent sans voix
Une des principales modifications concerne les conditions d’éligibilité à l’indemnisation. Actuellement, il faut avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois pour être éligible. La réforme pourrait augmenter cette exigence à 12 mois de travail sur les 20 derniers mois.
Une opposition grandissante
Les Français accueillent cette réforme avec colère, rejoints par les syndicats. Face aux projets du gouvernement concernant France Travail, les syndicats, soutenus par les députés LIOT (Libertés et Territoires), font entendre leur opposition.
Chômage : des nouvelles règles à respecter en tant que demandeur d’emploi
Ces députés proposent une loi visant à empêcher le gouvernement de modifier les règles de l’assurance-chômage par décret, poursuivant ainsi leurs efforts législatifs contre les réformes gouvernementales, comme en témoigne leur tentative précédente d’abroger la réforme des retraites.
Les associations expriment leur mécontentement
Pour Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, cette réforme cible les plus pauvres : « Plus de 60 % des demandeurs d’emploi ne perçoivent pas d’indemnité chômage. De ceux qui en perçoivent une, 40 % sont sous le seuil de pauvreté, donc le gouvernement s’attaque encore une fois aux pauvres. »
La réforme pourrait réduire la durée d’indemnisation pour les chômeurs de plus de 55 ans, actuellement de 27 mois, contre 36 mois en 2023, et pourrait encore baisser à 18 mois. Gabriel Attal affirme que cette réforme pourrait créer 90 000 emplois, mais le Secours Catholique critique cette décision, déclarant : « De parents pauvres de vos orientations politiques, les personnes les plus vulnérables de notre société semblent être devenues une cible. »
Chômage Attention : Cette nouvelle règle du Chômage va tout changer dans vos allocations !